Addis-Abeba, Ethiopie (PANA) - Les participants à la troisième Conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique (CCDA-III), qui a débuté lundi à Addis-Abeba, en Ethiopie, invitent l’Afrique à se servir de la science pour freiner les effets des changements climatiques.
Dans leurs différentes interventions, les participants ont mis l’accent sur la nécessité pour le continent de baser toutes politiques en matière de changements climatiques sur les recherches et les ressources des services de climatologie.
Pour les experts, planifier la résilience face aux chocs climatiques et un développement sobre en carbone dépend essentiellement de l’empirisme des recherches sur le climat et des analyses de l’information qui reposent toutes deux de la disponibilité des données climatiques.
«Les sciences doivent servir de base aux politiques, à la planification et à la pratique afin de garantir que le développement est plus résilient et moins vulnérable aux effets néfastes du changement climatique», ont-ils dit.
Ils déplorent la fréquence du manque dans de nombreux pays, de systèmes d’observation du climat et d’outils de collecte des données qui est fréquent.
De plus, beaucoup disposent encore d’une capacité insuffisante en matière de collecte et analyses de données et de recherches climatiques.
Le continent, soulignent- ils, doit pouvoir compter sur de bons réseaux d’observation, des données de qualité et une bonne gestion des informations pour établir une base scientifique solide destinée aux services climatologiques.
Ces services et cette base scientifique permettront aux planificateurs, aux décideurs et à d’autres utilisateurs de prendre des décisions fondées sur les sciences et le savoir, indiquent-ils.
La troisième Conférence sur les changements climatiques et le développement de l’Afrique (CCDA-III), qui prend fin ce mercredi, a pour thème : « L’Afrique en croissance: les opportunités offertes par les changements climatiques peuvent-elles engager le continent dans un développement transformatif? ».
